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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome V, 1853.djvu/185

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enfants que ma place nourrit à peine — dix pistoles, pour des misérables comme nous, sont une fortune, monsieur le baron !…

— Que ne m’as-tu prévenu plus tôt de ta gêne, je me serais fait un plaisir de te venir en aide.

— Ah ! voyez-vous, monsieur le baron, c’est que, tout gueux que je suis, j’ai ma fierté, moi ! Puisque le roi me laisse exposé aux tortures de la faim, eh bien ! tant pis pour son service ! Je ne demande pas mieux que de le trahir,