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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/125

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laient commencer à dîner, lorsqu’une voix fraîche et pure sortit de l’épaisseur du bois et arriva jusqu’à eux, rendue plus douce encore par la distance.

De Morvan tressaillit, et Alain bondit sur l’escabeau qui lui servait de chaise.

Cette voix chantait un noël breton.

Il est impossible à celui qui n’a jamais quitté sa patrie de se faire une idée, même approximative, de l’attendrissement que cause au voyageur tout souvenir qui lui rappelle la terre natale.