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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/136

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— Te voici donc de retour, mon ami, lui dit-elle ; que je suis contente de te savoir parmi nous ! Figure-toi que nous avons rencontré ce matin, Casque-en-Cuir et moi, une Cinquantaine de lanciers espagnols qui nous ont poursuivis jusqu’au milieu du jour ! J’espère que tu vas en tuer beaucoup d’Espagnols ! Si tu veux que je t’aime toujours, tu ne feras pas de prisonniers !… Ces gens-là sont des traîtres et des méchants indignes de toute pitié ! Dis-moi, Montbars, est-ce que tu ne m’apportes pas quelque cadeau ? voilà bien une année que tu ne m’as rien donné.

La fille du boucanier s’arrêta un mo-