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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/148

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— Alain, sauf votre respect, et pour vous servir, mademoiselle.

— À présent que je te regarde avec plus d’attention, ta laideur me plaît. Alain, pourquoi ne me tutoies-tu pas ?

— Moi tutoyer une femme, mademoiselle ! s’écria le Bas-Breton d’un air moitié indigné, moitié confus, cela ne m’est jamais arrivé et, grâce à ma bonne Sainte-Anne d’Auray, ne m’arrivera jamais, je l’espère !…

— Je vois que tu as toujours été élevé dans les villes.