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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/206

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moi une poignée de main, puis laisse-nous ! reprit Jeanne.

L’associé de Barbe-Grise obéit, il faut avouer pourtant que ce fut de fort mauvaise grâce. De Morvan, sans essayer de se rendre compte de ce sentiment, le vit partir avec plaisir.

Les heures qui suivirent furent pour les deux jeunes gens toutes d’enivrement et de bonheur, Jeanne aimait avec passion les riantes solitudes de ses bois, et de Morvan, face à face pour la première fois avec les splendeurs et les beautés intimes de la nature tropicale, éprouvait