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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/262

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— Mon cher chevalier, dit le beau Laurent d’un air moitié affectueux, moitié moqueur, je suis ravi de savoir que vous croyez avoir contre moi un motif de vengeance… cela vous animera. Cependant, comme je ne désire pas vous priver de votre sang-froid, je dois vous déclarer que fussiez-vous — ce qui est fort possible — l’amant de la senorita Sandoval, la conduite que j’ai tenue envers elle n’a rien qui puisse motiver votre grande colère ; au contraire. Je me hâte pourtant d’ajouter que Nativa vous serait extrêmement reconnaissante de ma mort. À présent que nous avons causé aussi longuement que font les héros