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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/276

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ce que tu vas tuer Laurent !… Tu vois bien qu’il est sans armes !…

À ces mots, prononcés de cette voix vibrante et perlée qui rendait si charmantes les moindres paroles de Fleur-des-Bois, de Morvan crut se réveiller d’un rêve affreux.

— J’étais fou ! Qu’allais-je faire !… Ah ! merci, ma bonne Jeanne, s’écria-t-il avec un élan parti du cœur. Détournant alors son arme dirigée contre la poitrine de son adversaire, de Morvan tira en l’air.