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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/282

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dressant à Laurent, soyez persuadé, je vous en conjure, que les considérations développées par Montbars n’entrent pour rien dans ma détermination. Il est incontestable que je suis venu à Saint-Domingue pour essayer d’y faire fortune, que j’éprouve un vif, un ardent désir de me créer une indépendance : pourtant, je vous le répète, ce n’est nullement l’appui que je suis certain de trouver en vous qui me fait accepter votre offre ; je me sens attiré vers vous parce que vous avez, je le crois, beaucoup souffert, et que vous souffrez encore ; Voici ma main !

— Merci, mon matelot, dit Laurent, qui