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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Montbars l'exterminateur), Tome VI, 1853.djvu/56

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élancée, des mains et des pieds d’une petitesse à faire envie à plus d’une femme ; cependant on devinait aisément, à la souplesse de ses mouvements, à la façon nerveuse dont il accentuait sa marche, qu’il était doué d’une force musculaire peu commune, d’une prodigieuse agilité.

Ses épaules carrées, son buste puissamment développé, ses bras, un peu longs et en disproportion, par leur grosseur, avec la délicatesse de sa main, confirmaient cette opinion.

Quelques secondes suffirent à de Morvan pour faire ces observations.