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Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 1, 1855.djvu/312

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un monde

parfaitement, car je connaissais mon Escondrillo sur le bout du doigt.

Or, ce signe signifiait : dit à tou, oui, et ne craignez rien.

— Vous sauriez le faire respecter, répéta l’Anglais étonné. Qu’entendez-vous par ces paroles ?

— Elles sont claires et précises. À vous, senor, par exemple, qui montez un cheval de grand prix et dont les jambes ressemblent à celles d’un cerf, je vous proposerais, si vous vous moquiez de mon Tordillo, de faire courir ce même Tordillo contre votre beau cheval.

— Charmant ! s’écria l’Anglais en riant à gorge déployée.

— Et je suis persuadé que el senor, reprit Escondrillo très froidement et sans se déconcerter, est de mon avis.