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Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 1, 1855.djvu/326

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un monde

perçut de ce manége et qu’il lui fut permis de s’arrêter.

— Mon cheval n’est point parti, senor, selon mon désir, dit froidement Escondrillo en rajustant ses doubles brides.

Trois fois de suite la même circonstance se renouvela : Storm, le beau cheval de l’Anglais, était couvert d’écume et rongeait son frein avec colère, car à chaque épreuve, il avait déployé tous ses moyens et son cavalier avait dû se servir, pour s’en rendre maître, de toute sa force.

Escondrillo caressait de la main le vieux Tordillo dont la robe lisse et bien peignée n’était seulement pas tachée par une seule goutte de sueur. On avait ménagé sa vieillesse.

Dès-lors un combat, je ne dirai pas d’adresse ou de ruse, mais bien de regards, s’éta-