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Page:Duranty - Les Combats de Françoise du Quesnoy.djvu/250

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— Ne dites à personne qu’elle est intervenue, répliqua-t-il : je veux qu’on croie que j’ai été assez riche pour payer moi-même.

Ainsi la pensée qu’il avait eue, d’autres l’avaient aussi et sans hésiter. Ce fut une de ces remarques qu’on enferme soigneusement dans sa mémoire et qui, de là, ne cessent de vous exciter.

— Je vous plains, Joachim, reprit Rose.

— Je le plains aussi, ajouta la vicomtesse.

— Vous tomberez en quenouille, dit encore Mme d’Archeranges.

— Vous n’avez pas vu ce monsieur Allart ? demanda Laure.

Joachim affecta de rire et de parler d’autre chose.

La vicomtesse ne tarda pas à revenir à la charge : Vous pensez bien que je n’ai pas voulu revoir votre femme. Du reste, je me suis déchargée sur sa mère de la petite surveillance que vous m’aviez confiée.

Rose partit d’un nouvel éclat de rire qui scandalisa un peu Laure. La surveillance dont il s’agissait paraissait à Mme d’Archeranges assez comiquement confiée. Quant à Joachim, il répondit à sa sœur, comme s’il n’attachait point d’importance à tous ces propos : Oui, oui, vous avez bien fait.

Comme il faisait très beau et qu’un soleil rayonnant illuminait triomphalement le ciel bleu, les larges gazons verts, les allées jaunes et moelleuses, Joachim ressentait quelque chose de ce triomphe des choses extérieures.

Il espérait confondre ses ennemis de toute sorte,