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Page:Duras - Pensees de Louis XIV, 1827.djvu/28

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avoir observées de bonne heure. Ce qui doit partir de nous est plus achevé, quand nous avons eu le temps de le méditer ; et ce qui vient de nos ennemis est beaucoup affoibli, quand nous avons pu nous préparer à leur faire résistance.


On doit pardonner à la foiblesse des esprits médiocres, s’ils ne pensent pas à l’avenir, parce qu’ils ne sont déja que trop occupés par les soins du présent ; mais les génies plus vastes et plus élevés auxquels la direction