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Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/128

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à elle-même sur certaines jouissances, sent mieux combien il est doux de pouvoir se procurer les autres ; & le desir de conserver ou d’augmenter ce pouvoir, produit en elle des vues d’arrangement qui la préservent des revers que la prodigalité fait si fréquemment essuyer à l’opulence.

De ces reflexions qui se lient toutes les unes aux autres, on doit conclure qu’il est plus utile au Souverain, d’affermer ses impôts à plusieurs compagnies qu’à une seule : & qu’autant il importe de réunir dans la même main tous les objets que l’analogie rend susceptibles d’une même forme d’administration, autant il est avantageux de confier à des mains différentes, les parties qui n’ont entre elles ni raports ni affinité.