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CHAPITRE DOUZIÉME.

De l’administration des Finances.


Les finances d’une monarchie sont en grand, ce que les revenus d’une famille sont en petit. Si le pere de famille porte constamment sa dépense au-delà de sa recette, bientôt les emprunts successifs auxquels il est forcé, accumulant capitaux sur capitaux, intérêts sur intérêts, le conduisent à sa ruine.

La même cause épuise peu à peu toutes les ressources d’un état ; & jointe aux vices que le défaut d’ordre produit par une suite nécessaire dans toutes les parties du gouvernement, elle peut encore opérer sa destruction. Qu’on suive en détail la comparaison dans tous ses rapports, elle donnera des deux côtés les mêmes résultats.