Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/168

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

rir par le seul effet nécessaire de la bonté de son régime, tant de vigueur & un tel ascendant sur les événemens mêmes, qu’elle saura les maîtriser en quelque sorte ; & que détournant par prudence ou par force une partie de l’influence désastreuse qu’elle paroissoit devoir en ressentir, elle se maintiendra continuellement au point de n’être jamais réduite à l’obligation d’épuiser ses ressources ; pas même à celle d’altérer l’équilibre de son systême économique.

De la cause à laquelle j’ai rapporté plus haut les facilités qu’avoit l’état pour emprunter en tems de guerre, dérive une conséquence qui mérite d’être observée. C’est qu’à raison des emprunts déja faits, la masse des fonds oisifs diminuant dans les mains des particuliers, les nouveaux emprunts, à mesure qu’ils se succèdent, doivent devenir plus difficiles à remplir, & for-