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Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/38

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tout sur sa subsistance, ses commodités, ou son superflu. Cette charge est d’autant plus pénible qu’on s’exagere à soi-même l’idée des jouissances dont elle emporte la privation : à mesure que l’épuisement général ou particulier rend les moyens de l’acquitter difficiles, la rigueur & les frais du recouvrement viennent encore en aggraver le poids, & le malheureux à qui le travail de chaque jour fournit à peine l’étroite subsistance, ne peut y subvenir que par des retranchemens continuels sur les premiers besoins de l’humanité.

La seconde est celle des impôts sur les consommations. Ceux-là sont évidemment moins onéreux, en ce que le droit s’identifiant avec la denrée même, l’objet de l’un se confond avec la valeur de l’autre. Nul n’est soumis annuellement à telle ou telle somme déterminée : c’est une espéce de tribut