Page:Durban - Essais sur les principes des finances.djvu/45

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commerce est le thermomètre qui doit régler les différens degrés de l’impôt sur les consommations ; & je réponds à la premiere question : qu’en comparant ce que cette balance permet aujourd’hui d’imposer, avec le nombre & l’étendue des besoins d’un grand État, il est évidemment impossible que l’impôt sur les consommations y subvienne, & nécessaire par conséquent de recourir à l’impôt personnel.

Je réponds à la seconde, que le premier de ces deux impôts ayant sur l’autre une foule d’avantages démontrés, & particulierement celui de ne pouvoir nuire à la reproduction ni à la multiplication de toutes les richesses communes, tant que la balance du com-

    pour la facilité des échanges réciproques de citoyens à citoyens, & de nations à nations.

    J’appelle solde du commerce l’argent net qu’une nation retire chaque année du prix des denrées qu’elle a vendues au-dehors, déduction faite du prix de celles qu’elle en a tirées.