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Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu/169

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SUR LES OS HYOÏDES.

repos : où je crois être utile, l’on me trouve. Entraîné par un mouvement européen, je le seconde de mon mieux ; les anciennes voies de la zootomie sont, autant que possible, abandonnées : les anatomistes cherchent à s’en ouvrir de nouvelles ; faisons qu’en France nous ne restions point en arrière.

Mais je brise sur ce hors-d’œuvre pour en venir décidément aux faits de l’argumentation du 22 mars. Tant de détails sur les hyoïdes sont imposans : le public s’y doit laisser prendre comme à la preuve d’un vaste savoir ; aussi nombreux qu’ils sont, je ne les redoute pas, et je les tiendrais même volontiers pour très exacts, si ce n’était cependant ce merveilleux fil d’archal, capable d’exécuter, dans un squelette, une si savante manœuvre. On ne commente pas une plaisanterie ; je passe outre.

C’est bien, c’est d’une discussion loyale que d’en être venu à étudier la question générale dans une application particulière ; et le choix de l’hyoïde surtout est heureux pour le faire avec quelque profondeur. À cet égard, les faits comme observation sont si évidens, qu’il ne faut, a-t-on remarqué, et je suis du même avis, qu’il ne faut que des yeux communs pour les voir, qu’un bon sens ordinaire pour les saisir ; par conséquent ils sont, du moins le plus grand nombre, pour mes yeux et les facultés de mon esprit, tels que l’argumentation les a disposés et présentés. Cela dit et accordé, on se