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Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu/182

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SUR LES OS HYOÏDES.

Tout à l’heure c’étaient quatre objections qui ont anéanti, qui ont totalement anéanti mes principes. Voici venir quatre propositions numériquement correspondantes, qui contiendront des principes vrais en remplacement de principes faux. Les voici textuellement ; les réflexions viendront après.

« 1. L’os hyoïde, dans une même classe, bien que variable pour le nombre de ses élémens, est cependant disposé de même, par rapport aux parties environnantes.

« 2. D’une classe à l’autre, il varie, non plus seulement en composition, mais en dispositions relatives.

« 3. De ses deux ordres de variations et de ses variations de formes combinées, résultent les variations de ses fonctions.

« 4. Et enfin, si l’on passe de l’embranchement des vertébrés aux autres embranchemens, il disparaît de manière à ne pas même laisser de traces. »

Pour moi, qui comprends le sens de ces paroles, je vois avec plaisir que je n’ai plus d’adversaire en ce qui concerne les hyoïdes, sous le rapport des généralités ; peut-être toujours encore sur un seul point, le chapitre des connexions.

J’ai dit plus haut que le choix des hyoïdes dans la présente discussion était heureux, parce que je