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Page:E. Geoffroy Saint-Hilaire - Principes de philosophie zoologique - 1830.djvu/7

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DISCOURS PRÉLIMINAIRE.

ancienne méthode pour la détermination des organes, en reconnaissance de ses anciens et utiles services, bien qu’elle ait porté d’excellents fruits, quand elle est maintenant insuffisante dans les cas de grande complication ? Ou bien, pour satisfaire à de nouveaux besoins, faudrait-il lui en préférer une autre qui donne plus sûrement et plus expéditivement cette détermination, alors que celle-ci est reconnue comme plus propre à cet office, comme éprouvée, ayant déjà triomphé de difficultés tenues jusques-là pour inextricables ?

Se contenter de cette forme d’exposition, ce serait comme essayer de surprendre une décision favorable. Cette opinion favorable, je ne la désire, je ne l’attends, au contraire, que d’une conviction parfaite : et, pour cet effet, je veux montrer nettement en quoi consistent les procédés des deux méthodes, faire voir quels avantages leur sont définitivement assurés ; un seul exemple le dira suffisamment.

Le premier objet que se proposent également les deux méthodes, c’est de savoir quels organes, chez les animaux, correspondent aux organes préalablement étudiés et anciennement nommés chez l’homme. Le point de départ comme celui d’arrivée ne donnent lieu à aucune incertitude. Toutes les parties du corps humain sont connues, et c’est à retrouver également les parties analogues du corps des animaux, à les revoir dans leur concordance