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Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/163

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en bottes, gens en sabots, vous diront du bien de lui. Que Dieu le bénisse et nous le conserve ! »

Tout ce que l’aubergiste avait dit fut en effet confirmé par les habitans du lieu. Lord Colambre s’entretint avec les gens tenant boutique, avec des cultivateurs ; et, sans faire aucune question alarmante, il obtint toutes les informations qu’il désirait. Il alla voir l’école. C’était une jolie petite maison, bien propre, avec un petit jardin et un tapis de verdure, pour les jeux des enfans. Il y trouva mistriss Burke, et se présenta à elle comme un voyageur. Elle lui fit voir l’école, qui était précisément ce qu’elle devait être ; on n’avait fait ni trop, ni trop peu : mistriss Burke ne s’en était occupée qu’autant qu’il le fallait mais n’avait rien négligé. Rien pour l’ostentation ; le soin de bien enseigner, mais point de ces vains efforts pour opé-