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Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/175

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Quoique de faux rapports, le caprice, ou toute autre cause, eussent pu déterminer lord Clonbrony à changer d’agent, lord Colambre était néanmoins certain que son père ne se serait jamais servi de ce style pour exprimer sa volonté ; et, en rendant la lettre à mistriss Burke, il répéta qu’il était convaincu qu’un homme de qualité ne pouvait pas avoir écrit une lettre comme celle-là ; qu’elle avait été rédigée par un subalterne, et que milord l’avait signée sans la lire.

« Ma chère, » je suis fâché que vous ayez montré cette lettre à M. Evans, » dit M. Burke ; « il me fait peine d’exposer lord Clonbrony au blâme. C’est un seigneur bien pensant, qui est induit en erreur par des ignorans, ou des intrigans ; en tout cas, ce n’est pas à nous à le diffamer. »

— « Tant pis pour lui s’il s’expose à cette diffamation ; il faut que le monde sache cela. »