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Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/184

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ler ; c’est un fort honnête homme, un M. Evans, du pays de Galles, qui parcourt le pays, pour y découvrir des mines de cuivre. »

— « Comment le savez-vous, Larry ? »

— « Je le tiens de quelqu’un à qui on l’a dit ; et, de plus, je l’ai vu reconnaître, au premier coup d’œil, une demi-couronne pour être de cuivre, quoiqu’on l’eût plutôt prise pour être de plomb. Mais prêtez-moi un couteau pour que je coupe, dans cette haie, une esse ; car celle de cette roue n’ira pas loin. »

Tandis que Larry travaillait l’esse, tous les scrupules étant écartés, on répondit à sa question sur Saint-Denis et sur la rente.

« Oui, certainement, c’est la rente que nous pilons à présent pour lui ; car il nous a fait dire, il y a huit jours, que le vieux Nick serait ici lundi pour faire une raffle ; et du lundi au samedi il ne