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Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/222

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sortant un moment, tout ce qu’il a fait : il a bâti cette maison, il a tout créé ; mais il a plu au ciel de l’appeler. Soit ; il était trop bon pour ce monde, et je m’y résigne. Je ne me plains pas ; j’ai bonne confiance que nous nous retrouverons dans le ciel, et que nous y serons heureux. En attendant, j’ai mon garçon qui me rendra aussi heureuse qu’une veuve puisse l’être sur terre, si l’agent ne l’en empêche pas. Et je ne puis croire que l’agent, quoique tous ceux qui le connaissent l’appellent le vieux Nick, soit assez méchant pour nous prendre ce qu’il ne nous a jamais donné. C’est notre bon seigneur lui-même qui nous a accordé le bail ; le temps est expiré, et voilà la fin de l’année ; mais nous avions une promesse de renouvellement, par écrit, de la main de milord. Que Dieu le bénisse ! s’il n’était pas absent, il serait aussi bon que