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Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/262

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entrée, jusqu’aux marches dégradées du perron, devant le vestibule, avait un air d’abandon, un aspect de désolation. Des allées couvertes de mauvaises herbes, des arbrisseaux tout-à-fait négligés, les beaux arbres abattus et amoncelés en lots, pour être vendus. Une colline couverte d’un beau bois de chênes, où notre héros avait coutume de jouer dans son enfance, et qu’il appelait la Forêt Noire, était à présent nue ; on n’y voyait que les troncs blancs des arbres, car on les avait coupés récemment pour faire les dernières remises. « Et quelle manigance il y a eu à la vente ! » dit Finnucan ; « mais qu’importe, tout va de même. C’est par la porte de derrière que je dois entrer dans la cour, je m’imagine. »

« Et quelle cour ! mais qu’importe ; tout va de même, » répéta lord Colambre.

Dans la cuisine, on préparait un grand dîner pour les amis de M. Gar-