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Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/271

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maine, et pour le monde entier, je ne voudrais dire un mensonge, ni faire aucun tort à riche ou à pauvre, si je le pouvais ; car il y a là-haut un œil qui voit tout. »

— « Jargon ! bavardage ! que tout cela. Prenez ces baux que vous avez mis sur la table, jamais je ne les signerai. Allez-vous-en, vieille sorcière. Vous m’en imposez ; je ne les signerai pas. »

— « Vous les signerez, monsieur, » s’écria Bryan, rouge de colère, « car la loi vous y contraindra ; et vous auriez, en tout cas, mieux fait d’être civil avec ma mère, car je serai là pour la défendre tant que je vivrai ; et je sais qu’elle a bon droit et que la loi sera pour elle. J’ai vu la note avant que le bail fût dans vos mains, quoique depuis elle n’y soit plus, et j’en ferai serment. »

« Faites serment, mon ami ; nous