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Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/35

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culum, si nous voulions décrire toutes les singularités de cette visite ; mais nous rapporterons une ou deux circonstances qui donneront une idée de l’ensemble.

Avant de quitter le salon, miss Juliana O’Leary fit remarquer à milord un tableau qui était au-dessus de la cheminée. N’est-ce pas un beau morceau, milord ? dit-elle, en l’informant du prix auquel mistriss Raffarty l’avait acheté, en dernier lieu, à un encan. — « Il doit être beau, car il a coûté bien cher. » Cependant ce beau morceau était une mauvaise croûte, et notre héros n’évita de flatter, sans pudeur, ou d’offenser ces dames, qu’en disant qu’il ne se connaissait point en tableaux.

« Je ne prétends pas non plus être connaisseur, mais on m’assure que le style de ce tableau est incontestablement moderne, » dit mistriss Raffarty, « et