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Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/94

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s’acquitter de l’engagement qu’elle avait pris de lui faire connaître le peuple des campagnes, le menait souvent dans des cabanes, et s’entretenait avec les gens qui les habitaient. Lord et lady Killpatrick, qui avaient toujours vécu pour le beau monde, s’étaient peu occupés d’améliorer le sort de leurs paysans : dans le petit nombre d’essais qu’ils avaient faits, en ce genre, ils s’y étaient pris d’une manière peu judicieuse. Ils avaient fait construire des chaumières ornées, pittoresques, en vue de leur domaine. Des serviteurs favoris de la famille, des gens ayant, depuis un demi-siècle, l’habitude de l’indolence et de la malpropreté, avaient été promus à la jouissance de ces jolies demeures. Les conséquences avaient été de celles que lady Dashfort prenait plaisir à faire remarquer. Tout tombait en ruines faute de soin, ou avait été mis en pièces pour de mi-