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Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/145

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tout ce qui était emballé, « tous nos préparatifs sont faits pour un voyage. Ma mère est partie il y a une heure ; mon père est engagé à dîner en ville. Je suis seul ici, et dans cet état de confusion, il est bien hardi, de ma part, d’engager le comte O’Halloran à dîner avec moi, sans pouvoir lui offrir des ortolans d’Irlande. Mais vous me permettrez de vous dérober deux ou trois heures de votre temps. J’ai fort à cœur d’avoir votre opinion sur un sujet de grande importance pour moi, et sur lequel personne n’est plus capable que vous de prononcer. »

— « Mon cher lord, franchement je n’ai aucun autre emploi de mon temps qui vaille à beaucoup près, celui-là, ou qui me soit aussi agréable ; disposez de moi. Je vous ai déjà dit que j’étais flatté d’être consulté, fût-ce même par un commis dans les bureaux. À plus forte