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Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/165

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faire passer ce paquet en Angleterre, par une voie sûre. Aussitôt après sa mort, j’allai chez l’ambassadeur d’Angleterre, qui était au moment de quitter Vienne ; je lui remis le paquet, et il me promit de le faire parvenir sûrement. Je fus obligé de partir avec ma troupe, le lendemain, pour un endroit éloigné. À mon retour, je m’informai au couvent de ce qu’était devenue miss Saint-Omar — je devrais dire mistriss Reynolds, et j’appris qu’elle avait été transférée du couvent dans un logement en ville, peu de jours avant la naissance de son enfant. L’abbesse me parut fort scandalisée de toute cette affaire, et je me rappelle que je la soulageai beaucoup, en lui assurant qu’il y avait un mariage en bonne forme… Pour l’amour du pauvre Reynolds, je continuai à m’informer de sa veuve dans le dessein de lui rendre les services d’un