Aller au contenu

Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/178

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sa surdité l’a rendu encore plus entêté, parce qu’il n’entend pas ce qu’on lui dit et répond toujours à sa façon. Il est bizarre, mais il n’est pas timbré ; il y voit clair quand il prend une chose du bon côté, et il est aussi habile que qui que ce soit, et capable de parler aussi bien qu’aucun membre du Parlement. Il est bon, et il a le cœur tendre quand il prend les gens en fantaisie ; mais quelquefois sa fantaisie est pour un chien, car il aime beaucoup les chiens, ou pour un chat, ou pour un rat, et il s’en occupe plus alors que de son prochain. Mais le pauvre homme, il faut bien lui passer quelque chose, car il a eu bien du chagrin ; il a perdu son fils, qui devait hériter de tous ses biens ; un charmant jeune homme qui était tout son bonheur. Mais, » continua la vieille, qui passait brusquement du grand au petit, et du sérieux au bouffon ; « ce n’é-