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Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/188

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à fleurs, M. Reynolds avait l’air d’un homme comme il faut, bizarre si l’on veut, mais néanmoins homme comme il faut.

Le grand chien du comte voulut entrer avec lui, et le regard du comte sembla dire : « Faut-il le laisser entrer ou fermer la porte ? » — « Oh ! laissez-le entrer, monsieur, s’il vous plaît ; j’aime beaucoup les chiens, et je n’en ai jamais vu un plus beau : asseyez-vous, messieurs, je vous prie, » ajouta-t-il ; et une partie de la bienveillance que lui avait inspirée la vue du chien, se répandit sur ses manières envers le maître d’un si bel animal, et s’étendit, quoiqu’avec plus de réserve, jusqu’au compagnon de ce maître. Pendant que M. Reynolds caressait le chien, le comte lui dit que cet animal était d’une race particulière et remarquable, aujourd’hui presqu’éteinte ; qu’il n’y avait plus en Irlande qu’un sei-