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Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/244

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humeur et les manières rudes de M. Reynolds, et d’avoir bien soin de ce pauvre vieillard. Puis il se mit en route avec son père, et il ne lui arriva rien de remarquable durant son voyage. En lisant pour la première fois la lettre de miss Nugent, il avait craint qu’elle n’eût quitté Buxton avec lady Berryl, avant son arrivée ; mais en y réfléchissant, il se flatta que le billet qu’il avait adressé à sa mère et à elle, pour leur annoncer qu’il les rejoindrait le mercredi suivant, suffirait pour indiquer à miss Nugent, que quelque grand changement était survenu, et pour l’engager à ne pas quitter sa tante avant de pouvoir juger si cette séparation était nécessaire. Il raisonnait juste, plus juste que ne l’avait fait Grâce ; car, malgré ce billet, elle aurait quitté Buxton avant l’arrivée de lord Colambre, si lady Berryl, avec plus de force d’esprit, ne fût demeurée