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Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/97

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alors pour sir Arthur, avait inspiré la plus entière confiance à ce M. Edwards, qui était un homme du premier mérite. M. Edwards emporta chez lui les titres, les actes, et les autres papiers de lord Clonbrony, et promit de faire une réponse le lendemain matin. Il revint en effet chez lord Colambre, et l’informa qu’il venait de recevoir une lettre de sir Arthur Berryl, qui, d’accord avec sa femme, lui disait de fournir, pour leur compte, tout l’argent dont lord Clonbrony pouvait avoir besoin, sans attendre la majorité de son fils, attendu que l’argent comptant pourrait beaucoup faciliter ce prompt départ pour l’Irlande, que sir Arthur et lady Berryl savaient être le grand objet de lord Colambre. Sir Térence O’Fay fournit alors à M. Edwards les renseignemens les plus exacts sur les dettes de lord Clonbrony, et sur le caractère et la moralité de cha-