Aller au contenu

Page:Edmond Régnier - Histoire de l'abbaye des Écharlis.djvu/77

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
77
297
histoire de l’abbaye des écharlis

lis ; il percevra la moitié des dîmes de l’étang de la Ricardière qui doit être mis en culture, jouira des dîmes de 6 arpents de terres et vignes que les moines possèdent près de leur clôture, de la moitié des dîmes du canton des deux Ruisseaux, touchera la moitié des dîmes de la ferme de la Pervanche et de l’ancien domaine, la moitié de celles que les religieux ont jusqu’ici perçues à la ferme des Massons, celles provenant de l’étang de la Ricardière pour 1680, l’arriéré, soit 50 livres 19 sols (environ 160 fr.).

Il payera à l’abbé et aux religieux 195 livres (environ 600 fr.) pour dîmes induement perçues, la moitié des frais, cens et procès-verbaux, du prévôt de Dixmont, 150 livres (environ 455 fr.) tiers des dépenses de l’arrêt du 28 mars 1681, restituera 10 gerbes de blé, 112 gerbes d’avoine, un agneau, du chanvre. Les moines sont déchargés de la restitution pour les propriétés en friche.

Les frais, qui s’élèvent à 120 livres (environ 370 fr.), seront payés par moitié : coût, 18 livres (environ 56 fr.).

Le 26 novembre 1687[1], nouvelle convention entre Roger et Chauvot, curé de Villefranche : le curé jouit des dîmes et l’abbé s’engage à lui donner chaque année 70 livres en deux fois, le 1er mars et le 1er novembre[2].

Le 12 juillet 1687[3], Roger avait fait l’aveu et dénombrement des terres et domaines de l’abbaye situés sur Châteaurenard, Triguères, Montcorbon, Douchy et Chuelles, au duc d’Orléans, seigneur de Montargis :

I. — À Châteaurenard : 13 maisons avec granges et étables attenant l’un à l’autre dans la rue des Écharlis ; 2 arpents de

  1. Étude de Villefranche.
  2. Par sentences du tribunal de Montargis (2 juillet 1687) et de la Cour (24 novembre 1688 et 10 mai 1691), les seigneur et curé de Neuilly sont condamnés à payer à l’abbaye des Écharlis la rente de 4 bichets de froment, 4 bichets d’avoine et un bichet de pois qui lui est due sur la dîme de Neuilly. Le 6 juillet 1091 (acte passé devant Dusaussoy, notaire à Joigny), le curé s’engage à payer et continuer cette rente. (H 651, registre.) — En 1692, mémoire fait par les religieux contre le seigneur de Villefranche au sujet d’une redevance sur le petit moulin de Villefranche. (H 665, liasse.)
  3. H 653, liasse. En 1690, Roger de Cou rien a y loue à bail à Étienne Broullard, 37 arpents de pré situés à Douchy, Triguères, Châteaurenard et Saint-Germain. (H 005, liasse.) — Le 10 février 1099, Bathazar fiait arpenter les Vieux-Écharlis et trouve 29 arpents 84 cordes en froment et 31 arpents 83 cordes en jachère.