Aller au contenu

Page:Erauso - Heredia La Nonne alferez.djvu/95

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la plus considérable et qualifiée de la ville, à ce qu’on disait. Grâce à un de ses domestiques avec lequel je m’étais lié par hasard, elle me permit, en attendant, de prendre gîte dans sa maison.

Or il advint que le Jeudi Saint, cette dame, allant aux stations, se rencontra à San Francisco avec doña Francisca Marmolejo, femme de don Pedro de Andrade, neveu du comte de Lemos. Pour des questions de préséance, elles se prirent de querelle, et doña Francisca s’outrepassa jusques à frapper de son patin doña Catalina. Là-dessus, grand émoi et attroupement du populaire. Doña Catalina rentra chez elle, où parents et connaissances affluèrent. Le cas y fut férocement agité. L’autre dame demeura dans l’église au milieu de semblable concours des siens, sans oser sortir jusqu’à l’entrée de la nuit que vint don Pedro son mari accompagné de don Rafael Ortiz de Sotomayor, Corregidor (qui est