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Page:Erckmann-Chatrian — L'ami Fritz (1864).djvu/223

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L’AMI FRITZ.

« Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain. Tu ne diras point de faux témoignage ! »

Puis, plus loin, il lut encore du même ton solennel :

« Quand il sera question de quelque chose où il y ait doute, touchant un bœuf, ou un âne, ou un menu bétail, ou un habit, ou toute autre chose, la cause des deux parties sera portée devant le juge, et le serment de l’Éternel interviendra entre les deux parties. »

Schmoûle, en cet instant, voulut parler ; mais, pour la seconde fois, David lui fit signe de se taire, et dit :

« Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain, tu ne porteras point de faux témoignage ! » Ce sont deux commandements de Dieu, que tout le peuple d’Israël entendit parmi les tonnerres, et les éclairs, tremblant et se tenant au loin dans le désert de Sinaï.

« Et voici maintenant ce que l’Éternel dit à celui qui viole ses commandements :

« Si tu n’obéis pas à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à ce que je te prescris aujourd’hui, les cieux qui sont sur ta tête seront d’airain, et la terre qui est sous tes pieds sera de fer.