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Page:Erckmann-Chatrian — L'ami Fritz (1864).djvu/256

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XV


On peut se figurer si Kobus était content. Des idées de magnificence et de grandeur se débattaient alors dans sa tête ; il voulait voir Sûzel, et se montrer à elle dans une splendeur inaccoutumée ; il voulait en quelque sorte l’éblouir ; il ne trouvait rien d’assez beau pour la frapper d’admiration.

Dans un temps ordinaire, il aurait loué la voiture et la vieille rosse d’un Hans Nickel pour faire le voyage ; mais alors, cela lui parut indigne de Kobus. Immédiatement après le dîner, il prit sa canne derrière la porte et se rendit à la poste aux chevaux, sur la route de Kaiserslautern, chez maître Johann Fânen, lequel avait dix chaises de