Aller au contenu

Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/82

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

raison aux habitans : Nous sommes, lui dirent-ils, trop fins pour eux(6). Pierre-le-Grand, supplié d’admettre les Juifs dans ses États, où l’on en trouve présentement, répondit à l’intercesseur : félicitez-les de mon refus, ils sont frippons, mais les Russes le sont encore plus, ils leur dameroient le pion. On peut révoquer en doute les assertions de Sciotes & du Czar. Personne n’a porté plus loin que les Juifs l’art de ruser, & d’épier le malheur, pour tomber lâchement sur les victimes. Au moment où l’on se flatte d’avoir dévoilé toutes les ressources de leur brigandage, ils vous précipitent dans de nouveaux pieges.

Un débiteur ne peut, à l’époque convenue, liquider sa dette ; pour éviter des poursuites ruineuses, il sera forcé d’acheter, à valeur triple, un cheval qui n’a plus de prix que pour le Tanneur : ce débiteur vient ensuite apporter la somme ; tantôt, sous le masque d’une bonté infernale, on lui dit que la chose n’est pas pressée, afin qu’employant ailleurs son argent, on puisse l’assigner au dépourvu, & le vexer ; tantôt on lui rend une créance copiée sur la sienne, avec un artifice capable de soutenir la vérification, & d’en imposer aux plus experts. C’est là votre promesse ? Oui, Vous aurez du plaisir à la voir brûler ? On la jette au feu : le débiteur part se croyant libéré, & quel-