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Page:Estève - Leconte de Lisle, Boivin.djvu/117

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LES HOMMES

Et ce sera la fin. « La voix sinistre des vivants » se taira sur la surface de la terre, et le globe pulvérisé ira fertiliser de ses innommables restes


Les sillons de l’espace où fermentent les mondes.


Ainsi le poète a constaté le néant des dieux ; il a lancé l’anathème aux hommes il ne nous reste plus, pour épuiser sa conception de l’univers, qu’à lui demander ce qu’il pense de la nature.