Page:Estéoule - Le plymouthisme d’autrefois et le darbysme d’aujourd'hui.djvu/116

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ce’s street » (assemblée en rapport avec Bethesda.) Le colonel, Mme Robertson et Mlle Fitegerald qui étaient sortis avec M. Gillet, rompent le pain ensemble dans une maison particulière pour le moment. Ils ont salle pour la lecture de la Bible et la prédication de l’Évangile.

Je n’ai jamais entendu dire qu’aucun de nôtres ait dit qu’il pouvait rompre le pain avec quelqu’un qui nierait la résurrection. Quant à Orchard street, je crois que l’accusation est également fausse. En ce qui touche le reniement des peines éternelles, vous trouverez peut-être bien des chrétiens qui reculent devant la pensée des souffrances éternelles de leurs parents inconvertis, et cela, parmi ceux qu’on appelle « les Frères » aussi bien qu’ailleurs, mais on ne souffrirait pas que quelqu’un enseigne une pareille doctrine. Il faut se rappeler que ce n’était pas l’unité de vue qui nous rassemblait au commencement, et ce n’est pas non plus ce qui nous lie ensemble, mais notre foi commune dans le précieux sang de Jésus.

Quant à Bethesda, j’ai ouï dire par un Italienlien qu’étant un jour interrogé par ses compatriotes, ceux ci lui demandèrent : « Qu’est ce que Betesda ? un animal ou un monstre ? » Pour moi je ne crois pas vrai de dire que Bethesda se mondanise. Dans toutes les grandes assemblées, il y en a toujours quelques uns qui ont, plus que d’autres, les habitude du monde. Il faut s’y attendre ; mais ce n’est pour-