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Page:Estéoule - Le plymouthisme d’autrefois et le darbysme d’aujourd'hui.djvu/52

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était facile à suivre, et M. A. peut s’applaudir d’avoir eu des imitateurs. Quoiqu’il en soit nous désavouons cette marche comme étant contraire à l’Écriture. Nous croyons qu’un homme qui veut combattre pour la foi qui a été donnée aux saints, doit rester dans le camp pour y rendre témoignage à la vérité. Le déserter, ce n’est pas agir avec fidélité ni faire preuve d’un grand courage. S’il y a du mal, il doit avant tout le constater (ou mieux encore s’en humilier) et ensuite le combattre jusqu’à ce qu’il ait épuisé toutes les ressources que Dieu met à sa disposition. M. A. peut dire qu’il n’avait pas reçu mission pour cela ; mais avait-il reçu mission pour disséquer un membre en se séparant d’une assemblée ? On ne retranche pas le corps. On ne fait pas même l’amputation d’un membre aussi longtemps qu’il y a espoir de guérison. Ce n’est pas en se séparant d’une assemblée que l’on rémédie au mal. Si nous sommes forts nous devons supporter les faibles, et si nous avons conscience de notre faiblesse quand il s’agit de résister à l’ennemi, nous devons surtout prier et recourir à la grâce de celui qui est puissant pour garder ses enfants et les délivrer de toute erreur. Mais le mal, quant à Béthesda, n’était qu’imaginaire, et M. Darby, abusé lui même par de fausses représentations, pouvait induire en erreur beaucoup d’autres, surtout quand il dit dans sa circulaire du mois d’avril 1848 : « Les agents les plus actifs de N. Newton