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Page:Estéoule - Le plymouthisme d’autrefois et le darbysme d’aujourd'hui.djvu/75

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pas il faut bien qu’il en fasse le commentaire, au lieu de laisser à l’intelligence et à la conscience de chacun de juger par elles-mêmes. On a pensé qu’il n’entrait point dans l’intention de M. Darby de faire usage de sa circulaire, parce qu’il l’a retirée plus tard, et enfin parce qu’il a recommandé à son ami de « rester tranquille. » Pourquoi donc l’écrivait-il ? ou pourquoi a-t-il permis qu’elle fut publiée ? Mais M. Wigram déclare lui-même qu’il ne pouvait « rester tranquille en présence de l’œuvre de Satan. » (Voyez à la page 59 de son livre.) Il voulait ajouter son témoignage à celui de M. Darby et dire comme lui que « les émissaires de M. Newton » (page 17) ou les partisans de sa doctrine étaient reçus à Bethesda, quand tout le monde atteste le contraire. Véritablement, il nous force à répéter ce qu’il a dit lui-même, à savoir : « qu’il n’était pas un Apôtre bien qu’il en eût senti les expériences. » (Note de la page 43.) En tous cas, son livre nous a suggéré une réflexion : c’est qu’il ne parle pas comme un apôtre. Nous préférons, sans doute, ses violentes invectives à une réserve hypocrite ; mais il lui sied bien mal d’attaquer le caractère personnel, et de ridiculiser comme il le fait à la page 34, la foi de George Müller. Dans un certain sens M. W. aurait raison de dire que M. Müller est un homme de commerce, et nous sommes convaincus qu’il fait de bonnes affaires. Pour s’en assurer le lecteur n’a qu’à lire :