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Page:Estéoule - Le plymouthisme d’autrefois et le darbysme d’aujourd'hui.djvu/90

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En 1843 on se rallie de nouveau autour de la table du Seigneur, grâce à l’esprit conciliant et pacifique de M. Henri Olivier dont les efforts, en cette circonstance furent couronnés d’un plein succès. Les séparés reprirent donc leur place à côté de leurs frères dans la Rue St. Honoré N° 247 où les réunions ont toujours continué. Mais cette réconciliation, au dire de M. Darby, « n’était pas consciencieuse. » Ce sont là ses propres expressions rapportées par l’un de ses adhérents. Il n’était pas sur les lieux, et ne pouvait par conséquent juger de l’esprit et de la manière dont les choses s’étaient passées. N’importe : il critiquera, il blâmera, et à l’occasion il troublera quelques âmes trop crédules, ou trop fascinées pour oser révoquer en doute un pareil jugement. M. Darby se persuade et veut persuader aux autres que « la réconciliation n’était pas consciencieuse. » Et à qui en a-t-il parlé dans ce sens ? Précisément à ceux qui sont de son bord. Aussi, lorsqu’en 1852 les mêmes individus quittèrent de nouveau l’assemblée, l’un d’eux allégua entr’autres raisons, que les autres frères qui étaient impliqués dans la première affaire, ne s’étaient pas assez humiliés. Quand, donc, de nouveaux troubles sont survenus à l’occasion des divisions d’Angleterre, l’un s’est plaint de cette façon publiquement, et un autre a fait de même en particulier. Ici quelqu’un a fait la remarque que ce n’est pas guérir le mal ni en paraître véritablement