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Page:Eugène Monseur - Le folklore wallon, 1892.djvu/59

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IV. — Plantes.

La récolte des superstitions relatives aus plantes ainsi que de leurs noms populaires est une œuvre très considérable que nous ne pouvons entreprendre ici. Nous nous contenterons de signaler quelques croyances générales ou spéciales à certaines plantes.

236. Beaucoup de personnes ne cueillent pas le dernier fruit d’un arbre, afin qu’il continue à porter.

281. Quand un homme meurt, tous les arbres qu’il a plantés périssent (sud-est de la province de Liége).

327. Les épis doubles sont des porte bonheurs.

304-306. Aubépine (ârdispèn, bèni-t-è ronh, blank sipèn, pètchalî). — On dit que les fleurs de l’aubépine sentent bon, parce que la Vierge y mettait sécher les langes de Jésus. — On croit que les baies de l’aubépine (lè pètchal) donnent des pous à ceus qui en mangent.

308. Aune (ónê). — Dans le pays de Louveigné, on pense que le vendredi la branche de l’aune peut se plier aisément et servir à faire des liens pour les fagots, tandis que les autres jours, elle se casse, si on veut la courber.

318. Buis (pâkî). — La branche de buis bénit protège de l’incendie. Cp. 965-966.

324. Camomille (kamamèl). — On brûle des fleurs de camomille quand il tonne. Cp. 966.