tours. Cette Ville sera-t-elle aussi heureuse à l’avenir ? Cela concerne les Dieux. Mais aujourd’hui c’est un des Dieux qui l’a sauvée.
Il est beau de vaincre ; mais si les Dieux avaient eu un dessein meilleur encore, j’en serais heureuse.
Les Dieux et la fortune ont bien fait. Mes fils sont vivants et la ville est sauve ; mais Kréôn, semble-t-il, expie malheureusement mes noces et les maux d’Oidipous. Il est privé de son fils, et ce qui est heureux pour la Ville lui est cruel. Mais poursuis, dis-moi ce qu’après cela mes fils ont résolu de faire.
Laisse le reste. Jusqu’ici tu es bien partagée.
Tu m’inspires des soupçons en disant cela. N’omets rien.
Désires-tu plus que le salut de tes fils ?
Je veux savoir si je suis aussi heureuse en tout le reste ?
Renvoie-moi ; ton fils n’a point de porteur d’armes.