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Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/402

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se réjouir de ton chant joyeux, les sapins à la haute chevelure.

Strophe II.

C’est pourquoi Admètos habite une demeure très abondante en brebis, auprès du Boibéis aux belles eaux. Et il a l’aithèr des Molosses pour limite à ses terres labourées et à ses vertes plaines, et il commande jusqu’à la mer d’Aigaios, jusqu’au rivage inabordable du Pèlios.

Antistrophe II.

Et, maintenant, il va recevoir un hôte dans sa demeure ouverte, pleurant encore, de ses paupières humides, sa chère femme morte récemment dans les demeures ; car un homme bien né honore la piété, et tous les dons de la sagesse appartiennent aux hommes justes. C’est pourquoi j’ai cette confiance dans l’âme, que toutes les prospérités sont acquises à un homme pieux.




ADMÈTOS.

Hommes Phéraiens, présents ici, et qui m’êtes bienveillants, déjà les serviteurs, ayant orné le cadavre selon le rite prescrit, le portent au bûcher élevé et au tombeau. Mais vous, ainsi que la coutume le veut, saluez la morte qui s’engage dans son dernier chemin.

LE CHŒUR.

Je vois ton père qui vient d’un pied sénile, et les serviteurs qui portent dans leurs mains les ornements, honneur des morts.