Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/586

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LE VIEILLARD.

J’appartiens à celle-ci qui est debout devant les demeures. Je lui ai été donné par son père Tyndaréôs.

AKHILLEUS.

Nous voici. Dis, si tu veux, pourquoi tu m’as arrêté.

LE VIEILLARD.

Êtes-vous bien seuls, tous deux, à cette porte, devant ces demeures ?

AKHILLEUS.

Tu peux parler, nous sommes seuls ; mais sors de la demeure royale.

LE VIEILLARD.

Ô fortune, et toi, ma prévoyance, sauvez ceux que je veux sauver !

AKHILLEUS.

Ces paroles présagent un moment dangereux et indiquent quelque crainte.

KLYTAIMNESTRA.

Voici ma main ! ne tarde pas, si tu veux dire quelque chose.

LE VIEILLARD.

Tu sais quel je suis et combien fidèle à toi et à tes enfants ?

KLYTAIMNESTRA.

Je sais que tu es un ancien serviteur de mes demeures.