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Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/237

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LES BAKKHANTES.

Pentheus.

Nous avons affaire à un étranger intraitable, qui ne se tait ni quand on le châtie, ni quand il échappe au châtiment.

Dionysos.

Ô mon ami, il est encore possible de tout concilier.

Pentheus.

Comment ? En servant mes servantes ?

Dionysos.

J’amènerai ici ces femmes sans armes.

Pentheus.

Ah ! ah ! Voici que tu ourdis déjà quelque ruse contre moi.

Dionysos.

Laquelle ? Si je désire te sauver par mon adresse ?

Pentheus.

Vous vous êtes entendus pour préparer les rites Orgiaques.

Dionysos.

Certes, sache-le ! je me suis conjuré, mais avec un Dieu.